Jardin de la Ganille Ussel 19200

            Passez le clidou, sur la gauche les hortensias longent le muret, des bordures chamarrées de vivaces et d’iris nous mènent au fond du jardin. Les clapotis des bassins ne nous laissent pas insensible et apportent un peu de fraicheur.

            Tout au long de la promenade entre gloriette, charmille et cabane de pierre des jardinets dévoilent  leurs secrets.

            L’ombre et la lumière, le sec et l’humide, le doux et le piquant, l’acide et le sucré… contraste tout à fait … il y a-t-il un peu de magie la dedans ?

            Celui qui viens s’y promené semble rêver tout éveillé et découvre ce petit paradis  comme sortie d’un livre de conte.

 

Qui n’a jamais été tenté de pousser le portail entrouvert d’un jardin, pour y retrouver l’irrésistible. En effet les jardins sont souvent « secrets » cachés derrières les demeures ou dissimulés par de grandes haies…. Le nôtre est ouvert à tous les passionnés avertis ou non !

 

            Il y a vingt deux ans mon mari et moi-même avions commencés notre paradis sur 5000 m2 de terrain pratiquement vide ou plutôt envahi de broussailles. Les débuts furent vraiment misérables.

            Un travail de longue haleine car il fallut arracher une par une fougères, orties et ronces.

            Puis peu à peu il prit des rondeurs, des hauteurs et surtout se couvrit de belles couleurs chatoyantes.

Une des difficultés d’aménagement de notre jardin fut l’altitude car nous sommes en moyenne montagne (680 m d’altitude) ce qui se traduit par des gelées tardives au printemps et précoces en fin de saison avec des hivers très rigoureux.et parfois très neigeux. De plus la terre est relativement acide (terre de bruyères), mais ce n’est pas une entrave, bien au contraire car cela nous à permis de développer différentes espèces de bruyères (Erica, Calluna, …) les Azalées, les Rhododendrons et autres plantes acidophiles y trouvent leur compte …

Quant à moi j’essaie d’adapter les plantes à cette terre, et au frimas des hivers. Je sème et bouture dans celle-ci en y ajoutant un peu de sable, puis- je les rempote dans ce même mélange. Le tout séjourne sous un tunnel pendant environs un an.Elles seront rejointes par les vivaces achetées à l’automne dans les foires et les pépinières, de même pour les boutures de rosiers qui en générale préfère des terres lourde et peu acide de ce fait je me suis aperçue que ces derniers cultivés de cette façon sont beaucoup plus résistants.

 

L’ACTUALITÉ

JARDIN DE LA GANILLE

 

19200 USSEL

 

 

LE JARDIN N'EST PLUS VISITABLES

la roulotte du jardin

La roulotte du jardin

Compteur Global